Permettez-moi de vous exposer un projet de livre qui me tient particulièrement à cœur et pour lequel je vous propose de me donner un coup de pouce.

 Projet d’édition d’un livre

« Nos P’tits Bals perdus »

Du temps où la campagne faisait la fête

tous les dimanches.

 

 

Dans toutes les campagnes de France, les années trente à quatre-vingt-dix ont été l’âge d’or des “bals montés” qui réunissaient sur les parquets de danse jeunes et moins jeunes à l’occasion des fêtes villageoises. Antres du musette, ils se sont adaptés aux airs yéyés mais ont succombé peu après l’arrivée de la vague des “disco-mobiles”. Les entrepreneurs de bals ambulants installaient leur rotonde sur les places des communes. Souvent, des forains du secteur montaient leurs manèges et leurs jeux à proximité. L’ensemble constituait un événement local, les familles du village invitaient leurs proches pour profiter de ces deux ou trois jours de fête annuels qui savait rassembler petits et grands.

 

Si vous n'avez pas envie de tout lire mais que vous voulez m'aider, voici le lien direct vers un Financement participatif. Sinon, prenez le temps de  découvrir la suite

Autour de Châtillon-sur-Seine, en Haute Côte-d’Or, les fêtes patronales et les bals montés (bals Tardy, Ronnot, Roger, Verry, Foveau…) constituent un véritable patrimoine historique immatériel. Cette zone rurale est d’ailleurs représentative de bien d’autres campagnes en France qui ont vécu la même mode !

 Beaucoup de personnes de différentes générations se souviennent encore de l’arrivée des forains au village, des orchestres à la mode (Les Minis stars, Charly Jack, Argon…), des confiseries (nougat, pommes d’amour, Anis de Flavigny ®…), des manèges comme le “cri-cri” et les “autos-skooters”. Certains sont nostalgiques des dancings éphémères tels le “Truc Much”, le “Neptune” ou le “Relax” qui ont aujourd’hui disparu, remplacés par des dancings fixes où les airs “rétro” ont encore le vent en poupe.

Il s’agit là de la mémoire collective et vivante d’une pratique populaire autrefois très répandue. Les forains et les orchestres animaient le monde rural, participaient à la vie des villages, créaient du lien social, favorisaient les rencontres « intergénérationnelles » avant même que le mot ne soit inventé !

Tant que les témoins directs de cette pratique sont encore accessibles, collecter leurs mémoires revient à préserver un précieux patrimoine. En faire un livre permet de conserver ces témoignages accompagnés de nombreuses photos et documents. De plus, le livre est un moyen de fédérer lecteurs et témoins autour de souvenirs partagés, de faire ressentir une identité commune qui se construit d’autant mieux qu’elle est reconnue et mise en valeur.

 Ce livre illustré dressera un état des lieux juste et pertinent du divertissement populaire à la campagne. À l’image des fêtes et bals ambulants, il colportera les valeurs qu’il met en avant : liberté, créativité, ouverture d’esprit, partage, cohésion, solidarité, tolérance.

 

La sortie de « Nos P’tits Bals perdus » est prévue pour fin 2017. À ma connaissance, aucun livre ne traite exclusivement ce sujet. J’ai déjà collecté et transcrit une quarantaine d’authentiques témoignages auprès d’anciens entrepreneurs de bals, de musiciens, de forains, de clients… Ils décrivent l’évolution du divertissement populaire en milieu rural, en particulier en Châtillonnais, Barséquanais, Haute-Marne, et à l’est de l’Yonne. Les bals et fêtes foraines sont montrés comme moments très forts de rassemblement et de cohésion entre des personnes de tous les milieux. Les témoins mélomanes mettent l’accent sur l’évolution des « musiques à danser » jouées sous les rotondes mobiles par des orchestres hélas peu à peu remplacés par des DJ…

 

Après trois années de recherches et de travail, le collectage des témoignages et des photos touche à sa fin. J’ai réalisé une bonne partie de la transcription de ces témoignages, il me reste à effectuer la mise en page… Et prévoir l’impression du livre !

 

Aujourd’hui, j’ai besoin de vous pour que ce joli projet puisse aboutir. L’entreprise dijonnaise AGÉOR (Pierre Gotte) m’a fourni un devis pour l’impression de 1 000 exemplaires du livre qui s’élève à 8 000 euros.

 

Les petits ruisseaux font les grandes rivières !

L’association loi 1901 De la Voix au Chapitre est la porteuse du projet. Nous sommes à la recherche de soutiens financiers et/ou d’appuis techniques pour imprimer et diffuser ce livre. Afin de lui offrir une sortie digne de ce nom, une manifestation campagnarde du type bal monté et fête foraine est envisagée dans la région de Châtillon-sur-Seine…

 

Je serais ravie de pouvoir échanger avec vous sur ce projet dont je ne doute pas du succès.

Il existe également une cagnotte en ligne : https://www.leetchi.com/c/projets-de-pascaline-kromicheff

En vous remerciant par avance de votre intérêt, je vous prie d’agréer, Madame, Monsieur, l’expression de ma considération distinguée.

 

 

Pascaline Kromicheff