J’ai rencontré Ia et sa famille au Centre d’Accueil des Demandeurs d’Asile (CADA) de Châtillon-sur-Seine. Cette jeune femme était journaliste et écrivain en Géorgie, un pays qu’elle a dû quitter en raison de l’activité politique de son mari. Elle a pris contact avec l’hebdo où je travaille pour demander un rendez-vous parce qu’elle avait des choses à dire.

 

Ia m’a raconté son histoire par l’intermédiaire de sa fille, Lamara (14 ans). J’ai été touchée par sa tristesse de ne pas voir ses livres édités. Nous sommes deux femmes, nous avons deux ans d’écart et faisons le même métier. Il m’a donc semblé naturel de lui proposer de faire imprimer son livre pour qu’elle puisse avoir entre les mains un produit fini. C’est un premier pas et cela lui a redonné le sourire. Pour la première fois, un livre en Géorgien sortira des presses des Editions Scripta ! Peut-être arrivera-t-on ensuite à le faire traduire…